dimanche 3 août 2014

notice d'une expérience aigre-douce ou amère

Proche de la mescaline et du phénomène lysergique, équidistant de la scopolamine, se situe l’aloïne. On l’obtient à l’actualité de manière sauvage, je connais pas de trafique. Mais le phénomène de ce cactus plutôt bénéfique est que son versant psychoactif est éprouvant, il facilite les conditionnements hypnotiques, l’interaction avec antidépresseurs ou opiacés médicamenteux est du délire d’interprétation, persistant, résistant à l’analyse, même au plus poussé analyse. Une autre caractéristique du phénomène est due dans mon cas à une concurrence significative, la personne qui était mon couple était paranoïaque et nymphomane entre autres choses. Cela rendait le pire des contextes pour une expérience psychédélique à deux, avec une traversée du fantasme en pulsant passage à l’acte. La seule bonne chose est qu’on a fait beaucoup l’amour, et aussi qu’on a écrit, qu’on a fait de l’art. Mais la mauvaise nouvelle est que tout cet art est menacé de procès par elle.

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